France/Monde | Le fils Trierweiler "arrêté" : le dernier "hoax" à la mode
Le fils Trierweiler "arrêté" : le dernier "hoax" à la mode
Capture d'écran de la "caricature" qui accompagne bien souvent le "hoax".
Le fils de Valérie Trierweiler aurait été "arrêté" pour "usage de drogue". Une histoire qui "soulève aussi l'ambiguïté des liens entre la gauche française et la consommation de drogue" et de "l'autocensure" des médias", selon les auteurs du mail.
Peut-être avez-vous vous-même reçu ce courrier électronique, intitulé "Le fils de la favorite arrêté". Sur les forums, de nombreux internautes se plaignent du "deux poids- deux mesures". "Heureusement que ce n'était pas le fils de Sarko... ça aurait fait les gros titres de tous les médias".
Evidemment, ce mail au ton incendiaire ("Trierweiler, une caricature de grosse bourgeoise post-soixantuitarde"), qui tourne sur le web depuis 2012, tient plus du "hoax" (une rumeur infondée qui tourne sur le web") que de l'information.
La vérité est la suivante : en mars 2012, le fils de Mme Trierweiler aurait été "contrôlé" par la police alors qu'il détenait un "pétard", nous apprenait Europe 1. L'affaire ne vole pas bien haut, et n'est donc que peu commentée. Au grand dam du candidat Nicolas Sarkozy, selon les auteurs du livre "La Frondeuse " : "Cette affaire est beaucoup plus grave que celle de mon fils. Or, personne n’en parle. L’histoire de mon fils a fait une dépêche AFP et là, pas une ligne…"
Depuis, des "justiciers" du web font tourner "l'affaire" en des termes toujours plus outranciers. de là nait le "hoax" : le détournement d'une anecdote pour salir une personnalité politique en utilisant les déboires d'un membre de sa famille et avec la prétention de "révèler" une affaire au public tenu "au secret" par des médias soi-disant complices...
Bienvenue sur le web !
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Le Point.fr - Publié le 07/12/2013 à 09:54
L'un des fils de Valérie Trierweiler a été interpellé à plusieurs reprises par les forces de l'ordre en flagrant délit pénal sans qu'une poursuite judiciaire soit décidée.
Dans son numéro qui paraît samedi, le magazine Closer révèle que l'un des fils de Valérie Trierweiler a été interpellé à plusieurs reprises par les forces de l'ordre en flagrant délit pénal sans qu'une poursuite judiciaire soit décidée. La plus édifiante de ces arrestations, selon le compte rendu de la brigade anti-criminalité en date du 23 octobre 2012 que Le Point.fr a pu consulter, s'est déroulée à Saint-Ouen (93), en pleine zone de sécurité prioritaire (ZSP), mise en place par Manuel Valls afin de concentrer les moyens policiers pour démanteler l'économie parallèle. En Seine-Saint-Denis, il s'agit essentiellement de s'attaquer aux trafics de stups. Le jeune homme s'y était rendu avec deux camarades, selon sa déclaration faite aux gardiens de la paix, pour acquérir du cannabis en vue de fêter un anniversaire.
Les interpellations en ZSP font toutes l'objet d'une procédure policière avec avis au parquet. Et depuis le mois de septembre 2013, dans les ZSP du 93, une amende, proportionnelle à la quantité, est requise sur-le-champ contre tout acheteur de shit. Dans le cas du fils de Valérie Trierweiler, il n'y a eu ni l'un ni l'autre si l'on en croit la conclusion - amère - du rédacteur du rapport à l'adresse de sa hiérarchie : "Nous avons pris contact avec l'officier de sécurité (du fils de Valérie Trierweiler, NDLR). Afin de lui faciliter la prise en charge, nous l'avons pris à notre bord pour le confier à X avec lequel nous avions rendez-vous à la porte de la Chapelle à 17 h 40. Nous lui avons rappelé que, pour cette action, nous nous trouvons en porte à faux... de ne pas avoir fait notre travail d'anti-criminalité... ni de devoir rendre compte des faits au vu du caractère récent et sensible de la création de la zone de sécurité prioritaire.
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«Taubira avance masquée»
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