Et revoilà l'idée conformiste issue de la pensée unique.
Les salles de shoot :
- D'abord pour rendre la rue plus propre et plus sécurisée pour que les bobos babacools bien-pensants puissent circuler tranquillement, la conscience tranquille.
- Pour "prendre soins" ou plutôt parquer le jour ces toxicomanes qui traînent dans la rue, qu'on a plus les moyens de soigner et de libérer de leur drogue.
- Pour répondre à la demande du Laboratoire Shering Plough producteur du subutex et financeur de nombreuses associations dites de prévention mais dont le but ultime est de dépénaliser puis légaliser la drogue.
- Pour dépenser des l'argent de la collectivité qui irait mieux à financer de vraies centres de soins qui pratiquent l'aide au sevrage - notion complètement dépassée pour ce qui plaident pour une consommation "auto contrôlée"-.
- Pour repousser les adversaires de ce projet les riverains inquiets de cette folie et marginaliser les adversaires déterminés que l'on amalgamera au passage au Front National.
- Pour enfin ne plus respecter l'homme en ne lui donnant plus aucun espoir et lui supprimant toute sa dignité.
Ces programmes à l'étranger n'ont jamais fait disparaître les drogues où ces terribles salles existent.
Il faudrait réorienter tous ces millions d'euros pour aider les vrais centres d'aide et de sevrage dont les résultats son bons et qui eux évaluent les résultats et cesser d'envoyer au contact des adolescents des soi-disants préventeur qui plaident pour remettre en cause la pénalisation du cannabis (drogue dure), porte d'entrée de toutes les autres drogues.
Article de 20 minutes:
La projet de salle de consommation de drogues à moindre risque revient sur le devant de la scène en ce début d'année 2015. -
F. Pouliquen / 20 Minutes
L’échéance arrive à grand pas et devrait relancer le débat qui avait tenu en haleine le quartier de La Chapelle (10e) en 2013. En mars, l’Assemblée nationale examinele projet de loi santé de Marisol Touraine et avec, le paragraphe portant sur l’expérimentation des salles de consommation de drogue à moindre risque.
>> Une «salle de shoot», c'est quoi?
Si le texte passe et que les budgets sont débloqués dans la foulée, la première «salle de shoot» pourrait voir le jour très vite au 39 boulevard de la Chapelle, sur un terrain de la SNCF à deux pas de la gare du Nord. «Avant fin 2015, espère en tout cas Thomas Dusouchet, pharmacien et coordinateur de l’association Gaïa, qui aurait la gestion de cette «salle de shoot». Même souhait pour Anne Hidalgo, la maire de Paris, qui a mentionné projet lors de ses vœux à la presse fin janvier. Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, évoque de son côté une ouverture plus probablement début 2016.
Les opposants en ordre de bataille
Ce qui est sûr, c’est que le projet revient sur le devant de la scène après avoir été retoqué par le Conseil d’état le 8 octobre 2013, car jugé alors non conforme à la loi de 1970 sur les stupéfiants. Paradoxalement, cela se voit d’abord dans le camp des opposants. «Les banderoles ont été redéployées aux fenêtres depuis cet automne», indique Marpessa Randolph, résidente du 37 boulevard La Chapelle et membre du collectif La Chapelle, qui réunit les opposants au projet.
Le Front national, lui, distribue depuis fin décembre un tract choc intitulé «Les sept plaies du 10e arrondissement». La section locale du parti y a compilé des photos qu’il dit avoir reçues de riverains et dénonçant l’insalubrité, la mendicité, les bandes, les braquages dans le 10e arrondissement. «La crainte avec cette "salle de shoot"? C’est de voir affluer encore plus de toxicomanes et de dealers dans le quartier et, in fine, d’y aggraver encore l’insécurité», commente Dominique Bourse-Provence, secrétaire du FN pour le 10e arrondissement.
«Jusque-là pas de toxicomane boulevard de la Chapelle»
«Ce tract est exagéré, glisse Thomas à la sortie du 37 boulevard de la Chapelle où il réside depuis deux ans. Le quartier est calme et je ne pense pas que cette salle de shoot va y changer quelque chose. Mieux vaut même que les toxicomanes se piquent dans un endroit sécurisé et encadré que dans la rue.» Marpessa Randolph ne se retrouve pas non plus dans le tract du FN. «Mais des problèmes existent effectivement dans notre quartier, liés à l’alcoolisme ou à la vente à la sauvette. En revanche, nous n’avions pas ou peu de toxicomanes jusque-là. Il y en a bien plus dans le quartier Lariboisière où une "salle de shoot" aurait sans doute trouvé sa place. Surtout qu’il y a un hôpital auquel cette salle aurait pu être rattachée.»
Des arguments qu’entend Thomas Dusouchet. «L’expérience réalisée en Espagne tend à montrer qu’une salle de consommation de drogue à moindre risque ne doit pas être à plus de dix minutes à pied des lieux d’approvisionnement, ici la gare du nord. C’est le cas au 39 boulevard de la Chapelle, mais nous ne sommes pas arrêtés sur le lieu.» En attendant, l’association Gaïa tente de rassurer comme elle peut. «L’équipe de 15 personnes qui se relaiera sur ce projet assurera la sécurité à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle. Une ligne téléphonique sera installée à destination des riverains pour qu’ils puissent nous signaler tout problème.»
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