Une spécificité française de plus:
Le nombre d'incendies criminels de véhicule en France est trois fois plus important que dans les autres pays de la communauté européenne. Chiffre en hausse alors qu'en plus celui des autres pays est en baisse.
Pourquoi ?
Nous avions déjà indiqué dans ce blog
- voir le 24/01/2011 :http://cnid.typepad.com/les_dangers_du_cannabis_c/2011/01/:la-lessiveuse-de-largent-sale-de-la-drogue continue de bien fonctionner -
que l'explication se trouvait dans le fait que la loi permettait aux propriétaires de véhicules incendiés de trouver des indemnisation auprès de leur assureur via le FGTI qui leur permettait de régler les véhicules même si les garanties d'incendie ou de tous risques n'étaient pas souscrites.
D'où l'idée des dealers de drogue d'acheter des véhicules avec leur argent sale puis de souscrire des contrats d'assurance automobile , et enfin de faire brûler ces véhicules ( bien entendu achetés et assurées au nom de tiers ) et de toucher un chèque de leur assureur: argent blanchi sur le dos du Fonds de Garantie. ( alimenté par une taxe de 3,30 euros par an sur chaque contrat d'assurance auto )
L'explosion des nombre d'incendies le jour de la Saint Sylvestre n'étant que la face apparente de l'iceberg du nombre incroyable de véhicules incendiées en France ... par des incendiaires "professionnels" payés par une prime proportionnée aux chevaux fiscaux du véhicule !
Il est intéressant de voir dans les jours qui viennent, alors qu'il est enfin envisagé de supprimer cette indemnisation spécifique pour reéquiliber les comptes du FGTI, si le lobby de la drogue pourra faire maintenir cette indemnisation.
Nous pourrons alors évaluer une fois de plus le poids de leur influence perverse sur l'exécutif.
La poursuite du fonctionnement de ce type de blanchiment de l'argent de la drogue ayant une part importante dans le système mafieux.
Odile Plichon et Vincent Vérier | 19 Avril 2015, 06h56 | MAJ : 19 Avril 2015, 07h05
Actualités
- Faits divers
Attentats : alerte sur l'aide aux victimes
Créé en 1986, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme (FGTI) sera bientôt dans le rouge. La taxe qui le finance serait relevée avant l'été.
« Charlie Hebdo », musée du Bardo à Tunis... les attentats de ces derniers mois ont remis le terrorisme au cœur de l'actualité, le gouvernement débloquant 400 M€ en urgence pour doper son plan de lutte contre ce fléau.
Il est un autre sujet sensible, sur lequel les pouvoirs publics n'ont pas communiqué en revanche : l'état financier du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI), chargé depuis 1986 d'indemniser les victimes d'attentats, notamment grâce à une taxe de 3,30 € prélevée sur chaque contrat d'assurance.
100 M€ d'indemnisations versés depuis 1986
Pourtant... le 31 mars 2014, jour de son départ de Bercy, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, lançait discrètement une petite bombe. Sachant que « l'équilibre financier du fonds [...] suscite des interrogations », il demandait au contrôle général économique et financier de Bercy de voir comment « garantir [...] sa pérennité au service des victimes ». Finalisé fin 2014* et présenté en secret aux administrateurs du fonds le 9 mars, le rapport sur les finances du FGTI dit pire encore : non seulement les décaissements dépasseront les encaissements dès 2016, « mais d'ici sept à huit ans, si rien n'est fait, les réserves seront épuisées », nous confirme le directeur général du FGTI, François Werner. Certes, les victimes d'attentats ne représentent que 2,5 % du total (l'essentiel étant, depuis 1990, les victimes de viols ou d'autres infractions graves). Certes, à court terme, les engagements sont honorés -- les victimes des attentats de « Charlie » ont ainsi perçu entre 7 000 et 15 000 € pour avance de frais, selon nos informations. Mais il faut prendre des décisions pour garantir l'avenir.
Le rapport de Bercy plaide clairement pour une hausse de la contribution. Début mars, les administrateurs ont avalisé le principe qu'il puisse y avoir une hausse avant l'été pour garantir l'avenir et améliorer les indemnisations. Si 100 M€ ont été versés depuis 1986, plusieurs porte-voix des victimes estiment que la prise en charge a parfois diminué ces dernières années
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